Durant l’occupation en Allemagne, Gervais, un jeune adulte, fait la connaissance d’un certain Bernard qui lui raconte toute sa vie ; son enfance, ses relations et même ses échanges avec Hélène, sa marraine de guerre qu’il prévoit de rejoindre Bientôt à Lyon.

Au cours du voyage, Bernard meurt d’un accident tandis que Gervais arrive à destination en usurpant l’identité de son ami.
Hélène le reçoit joyeusement mais pris dans une idylle, il devient la marionnette de trois femmes : Hélène, Agnès et Julia, la sœur de Bernard.
Sa future épouse, Hélène, enquêtait déjà sur la vie de Bernard, elle connaissait sa famille, sa fortune, elle aurait tout à gagner si elle devenait sa femme voire sa veuve.

Quand Gervais s’est mis sur son chemin, elle concocte un nouveau plan ; empoisonne sa soeur Agnès qui entretenait une amourette avec le pseudo Bernard. Quand Gervais comprit ce que sa femme manigançait, il était déjà trop tard. Car son état de santé était très critique à cause du poison reçu à petites doses.
D’une main tremblante, il écrit une lettre pour tout expliquer afin que lumière soit faite sur cette affaire qui avait déjà trop duré.
Cette dernière remise à un inconnu sans timbre ne trouvera probablement jamais les yeux du procureur qui sous la demande d’Hélène était chargé des enquêtes précédentes.

À la dernière page, les yeux de Gervais se ferment. Il dort et j’ai la certitude qu’il ne pourra plus se réveiller.
Tel est pris qui croyait prendre.

Carlile Perrin / www.carlileperrin.com

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