Aucune partie du livre n’atteste l’existence du bonheur. C’est une histoire des plus agitées qui m’a reçue. Qu’est-ce que le passé s’est abstenu de raconter ? Le récit est construit avec moult détails. Douglas Kennedy a brodé une intrigue tant captivante que poignante. Je suis de celles qui pleurent quand l’atmosphère devient tendue. «La poursuite du bonheur » donne la parole à deux voix, à deux générations. Cette histoire a provoqué autour d’elle une véritable folie tant la tension est intense. Cette dernière met en scène Sara et Kate Malone.
Pourquoi dévisageait-elle autant Kate au cours des funérailles de sa mère ? Pourquoi laquelle femme tient-elle à lui parler ? Quelles sont les raisons qui poussent cette femme à être aussi protectrice envers elle ?

Manhattan, 1945, le village de Greenwich accueille la fête d’Eric Smythe, dramaturge qui enregistre de temps à autre quelques succès. Une folle soirée qui débouche sur la rencontre de Sara Smythe, sœur d’Eric et de Jack Malone, alors journaliste de l’Armée américaine.
À eux deux, ils vont bâtir une bouleversante histoire où querelles, mensonges, séparation sont les seuls invités.
Sara est-elle la véritable mère de Kate ? Pourquoi lui avoir légué ses biens ?

La fin m’a laissée à court de mots. J’ai porté plein de jugements avant de refermer le livre et ce qui m’a tout bonnement choquée, c’est d’avoir imaginé une fin moins douloureuse me sourire.

Carlile Perrin

www.carlileperrin.com

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