Le roman « Les diaboliques » du duo Boileau-Narcejac porte bien son nom.
Fernand, homme de commerce, très respecté du milieu, avec le support de sa maîtresse, Lucienne, met un plan sur pied afin de se débarrasser de sa femme, Mireille.
La police d’assurance est la seule préoccupation de l’adultère qui veut déjà inscrire son cœur de manière officielle dans une relation plus pimentée. Un plan bien charpenté : des alibis solides, des répliques bien travaillées… Le couple avait pensé à tout.
Mireille de son mari, reçoit un somnifère qui la plonge dans un coma passager et c’est là dans la baignoire qu’elle se noie ; crime maquillé en suicide.
Tout s’était déroulé comme sur des roulettes jusqu’au moment où son corps a été volé, du moins c’est ce qu’a cru son mari. Fernand, installé dans un monde où il arrive à peine à identifier le réel et le fictif, reçoit à son grand étonnement des lettres de Mireille. Tourmenté par sa femme et sa maîtresse, Fernand a été trahi. Ce sentiment que seul un suicide a su traduire.
Carlile Perrin Mag
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