Un titre qui cache la réalité de plus d’un. J’avais une envie comme qui dirait bizarre d’aller mettre mon nez là-dedans. Ce roman n’est la lecture que j’avais souhaitée, j’ai payé ma curiosité au prix fort. Tout au long de ce roman, à mon sens, arrosé de surprises désagréables, j’essayais tant bien que mal de réunir mes idées pour le terminer. Une fois la dernière page refermée, j’ai soufflé un grand coup…


L’auteur fait mourir ses personnages, les maltraite avec intérêt. Cette femme n’est pas le genre que l’on trouverait à tous les coins de rue, dignement belle, un physique qui envoûte les hommes et vocifère les femmes. Engagée dans une parfumerie est obligée de satisfaire les désirs de tous sans aucune vergogne. Elle se voit au fil du temps, en apparence d’une truie…Les étapes de cette transformation suffisamment létales, se détériorent au regard de la situation actuelle du récit où politiciens, hommes d’affaires, grands noms font l’effet d’une bombe. À la mort de son petit ami Yvan, le seul qui aimait la cochonne qu’elle est, mort dont est responsable sa mère, elle fait de la vengeance son bouclier ; tue sa mère et libère les frères engendrés par l’espèce qu’elle est devenue. Égarée dans la nature, à chaque fois qu’elle reprenne une forme plus ou moins humaine, elle écrit son histoire…


Il est des expériences de la vie qui peuvent tuer votre humanité.

Carlile Perrin / www.carlileperrin.com

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