La statue de chair parisienne, jolie par dessus tout, présentement à l’abri du besoin, à milles lieues de son enfance pitoyable, a contracté la lèpre. Renoncant à sa vie de luxe, de femme accomplie. Elle entreprend un voyage à Makogaï, communément appelée l’île des lépreux, à la recherche d’un traitement sauveur. Au cours de route, elle rencontre l’amour, ce rêve que la jeune maman avait toujours caressé depuis la nuit des temps ; destinations différentes, séparation affligeante. Douleurs, regrets, morts mais trop de morts viennent s’ajouter à mon serrement guttural, aisément émue au réalisme social dépeint, l’ouvrage m’a laissée sans force morale . Guy des Cars a dans L’Impure, fait couler trop de larmes. Chantal, guérie dans le corps et dans l’âme, cinq années plus tard, redéfinit son concept de la vraie vie et se donne à Dieu.
Carlile Perrin / www.carlileperrin.com