Le récit débute en pleines élections, Innocent VIII vient de mourir et il faut élire un nouveau pape. Depuis quelque temps, une série de meurtres sèment la terreur à Rome. Ascanio Sforza cède ses voix à Roderic Borgia et celui-ci devient pape sous le nom d’Alexandre VI. Dans la maison du nouvel élu, des bruits courent, certains parlent d’inceste entre tous les membres de la famille.
Alexandre Dumas a campé trois figures importantes : Alexandre VI, César Borgia (Le duc de Valentinois) et Lucrèce Borgia (Duchesse de Ferrare). Cette famille étend une main puissante sur Rome. Personne ne peut lui tenir tête. César et son père, le Pape mènent une politique agressive. Dumas peint un tableau où la corruption et la méchanceté humaine s’habillent en blanc.
J’ai lu un livre dans lequel, pour de bonnes relations diplomatiques, les familles de l’époque étaient prêtes à offrir le corps de leurs enfants en garantie.
Les Borgia par le poison ou par les armes, éliminent tout ce qui se met sur leur chemin. Mis à genoux par le poison qu’il a lui-même créé, Alexandre VI perd la vie. César ayant survécu au poison, mourra sur les champs de bataille quelque temps plus tard.
Au-delà de toute la malversation décrite dans l’histoire, ce qui a plu à mon cœur, ce sont le courage et l’intelligence de César.
Carlile Perrin / www.carlileperrin.com