Durant la guerre hitlérienne, maisons prises d’assaut, juifs en difficulté, la famille Frank et des amis trouvent refuge dans une annexe. Enfermés, inquiets, leurs journées se ressemblent. Les gens se chamaillent, adultes et enfants embarqués et tués certaines fois. Les livres restent leur ultime distraction, jusqu’au jour où leur cachette est découverte. Après plus de 2 années de vie inhumaine, alors âgée de 15 ans, Anne perd la vie dans un camp de concentration. Son journal retrouvé après la guerre est publié et devenu célèbre. Anne Frank a tenu mon moi éveillé tout au long des 319 pages. Comme elle a confié à Kitty, son amie imaginaire, vouloir occuper une grande place dans le monde, elle y est parvenue, quoi que posthumes soient ses rêves d’enfant. J’avoue avoir passé 4 jours à le lire, non pas à cause du temps mais mon humanité qui a pris un sacré choc.
Des rues du monde immortalisent son nom, l’annexe, elle, devient un lieu agréablement visité.
Carlile Perrin / www.carlileperrin.com