Un tableau sur lequel sont écrites tristesse, amertumes, misère, séparation douloureuse…

Malheureuse victime de la guerre, séparé de son fils et de sa belle-fille, monsieur Linh prend le bateau lui permettant de fuir ses origines avec sa petite fille de quatre mois collée à son torse. Dans un petit sac, il porte des vêtements bons à jeter, une poignée de terre du sol qui l’a vu grandir et vieillir, une photo où l’on arrive à peine à identifier les personnes et son mal-être.

Arrivé au camp de concentration, tout vêtu de désespoir, le vieillard essaie de s’accommoder à sa nouvelle vie mais ne parvient pas. Autour de lui, des familles créent de l’ambiance, des enfants reprennent goût à la vie.

Lors d’une promenade, un beau jour, il fait la rencontre d’un homme, de là, va naître une grande et belle amitié. Ne parlant pas la même langue, ils ne se comprennent pas mais prennent plaisir à toujours s’asseoir ensemble.
Les jours deviennent moins difficiles pour monsieur Linh et pour son ami depuis. Mais à son déménagement forcé, monsieur Linh perd tout espoir de revoir son ami…
Ce roman a rendu humides, mes yeux.

Carlile Perrin / www.carlileperrin.com

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