Avez-vous déjà tué ? Avez-vous dans un moment de colère envisagé d’attenter à la vie de quelqu’un ? C’est non ? Raskolnikov, oui.
Jeune étudiant saint-pétersbourgeois, profondément touché par la pauvreté, Raskolnikov arrache la vie à deux femmes. L’une usurière selon lui « la tuer, et prendre tout son argent pour se consacrer ensuite au service de l’humanité entière et de la cause commune, est-ce que des milliers d’actes bons et utiles n’effaceront pas ce tout petit meurtre ? » L’autre que l’auteur dépeint comme fragile, est sœur de celle qui incarne aux yeux de l’étudiant, l’aversion.

Dès les premières minutes après son acte, il est accablé de déshonneur et est plongé jusqu’aux genoux dans la folie. Il soutient que c’est le diable qui a commis l’irréparable, lui, il s’est seulement tué. Étant persuadé que la police est informée de sa culpabilité, il décide de cacher le butin sans penser à l’utiliser.

Au fur et à mesure que les jours passèrent, les douleurs ne montraient point leur visage et ne pouvant plus supporter le poids de la culpabilité, Raskolnikov se rend à la police cependant il faut dire que c’est après avoir longuement pensé à se tuer.

Le roman embrasse d’autres intrigues les unes plus bouleversantes que les autres dont la relation de Raskolnikov avec sa mère, sa sœur et pour tout dire l’éventuelle histoire d’amour avec Sonia.

J’étais fière de moi après la lecture de ce livre. Dostoïevski est sans nul doute, un auteur digne d’intérêt. Ainsi, amis lecteurs, je réduis ma liste de livres à lire avant de mourir.

Carlile Perrin

www.carlileperrin.com

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