On a tué Santiago Nasar. Jamais mort ne fut davantage annoncée, peut-on lire à la 53e page mais pourquoi le crime n’a-t-il pu être évité ?
Après une révélation des plus déshonorantes, les jumeaux Vicario annoncent à tous les coins de rue leurs intentions de tuer Santiago Nasar.
L’histoire qui se déroule dans un village colombien, abrite une débordante imagination et un humour récurrent.
Famille modeste, très attachée à l’honneur, les Vicario mènent une vie empreinte d’ambition. Il est question de mariage arrangé néanmoins « nul n’aurait pensé et personne n’avait dit qu’Angela Vicario n’était pas vierge.
Le narrateur des décennies plus tard, ami proche de Santiago et cousin des Vicario enquête sur le meurtre mais ce qu’il découvre c’est l’ingénuité des habitants qui avaient fait passer les meurtrières intentions des jumeaux comme de simple fanfaronnade d’ivrognes.
Au cours de ma lecture, j’ai ri. Le texte bien charpenté de l’auteur m’a étonnée ; étonnée parce que c’est mon tout premier livre de Gabriel García Márquez et je crois dur comme fer avoir bien débuté mon voyage.
Carlile Perrin
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