Dans ce roman suffisamment violent écrit par Zola, la mort sous toutes ses formes est au rendez-vous. Empoisonnement, crime passionnel, suicide, vengeance se succèdent entre les pages de ce livre qui a tenu mon moi éveillé pendant des heures.

Roubaud, employé aux chemins de fer, est accusé et risque son travail. Marié à Séverine, cette dernière lui avoue son mal. Violée à seize ans par Grand-Morin qui était considéré comme son tuteur. Roubaud vit mal la nouvelle et la rouille de coups et promet de tuer le pervers.

En effet, le violeur est égorgé par une belle soirée mais pour éviter un scandale, la police étouffe l’affaire. Car ce Grand-Morin a l’étiquette d’abus sexuels collée à la peau.

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Jacques Lantier, très connu dans le monde ferroviaire nourrit des désirs meurtriers particulièrement pour les femmes.
Flore, une cousine germaine, amoureuse de lui, a failli faire les frais du criminel qui vit en Jacques lors d’une visite chez Phasie, tante de Jacques, empoissonnée à petites doses par son mari Misard pour une somme modique qu’elle gardait précieusement.

Et depuis, Roubaud se meurt de culpabilité parce qu’il a arraché la vie à l’un des hommes de la bonne société en voulant se venger. Complice de l’assassinat de son violeur, Séverine est négligée et se jette dans les bras de Jacques Lantier qui depuis des années n’avait que sa Lison (machine ferroviaire) comme amante. Amour qu’il partage ouvertement avec Pecqueux.

Flore est complètement brisée après avoir découvert la liaison de l’homme qui vit dans son cœur. Ne pouvant plus résister, elle provoque un accident qui enlève la vie à des dizaines de personnes. Peu de temps après, elle apprend que Séverine et Jacques ont survécu, ce qui lui a fait perdre la raison jusqu’à se jeter sous un train.

Jacques, ne pouvant pas maîtriser le criminel en lui, assassine Séverine avec qui, il a vécu un amour passionné pendant des mois. Par ailleurs, sans qu’il ait pu rassembler ses idées pour comprendre la gravité de son acte, Pecqueux apprend sa liaison avec sa femme et ne lui pardonne pas.

Ils se battent comme deux bêtes et finissent en morceaux sous le train qu’ils étaient chargés de mener à bon port.

Carlile Perrin / www.carlileperrin.com

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