Ce roman de 200 pages, publié en 1829 est un plaidoyer de Victor Hugo pour l’abolition de la peine de mort.
Le condamné, personnage principal de ce roman à thèse, est jeune et sain. Marié, père d’une fille de 3 ans, sa mère est une vieille âgée de 64 ans. Hugo le présente tel un homme habillé de regrets qui voit sa vie basculer dans l’imprévisible.
Obsédé par l’idée de la mort, le condamné éprouve l’angoisse, la colère et le désespoir pourtant la nature de son crime n’est pas révélée. Une façon pour l’auteur de montrer que peu importe la gravité de l’acte, la mort n’est pas la solution. Ce dernier avec son monologue, revoit son passé et pense même quelquefois à l’avenir. Il veut écrire sa propre histoire, il tient un long conciliabule… Malheureusement, il sera guillotiné dans quelques heures et qualifie son exécution de guérison d’un côté et de crime d’un autre.
Pour Hugo, la peine de mort est une aberration, il l’a d’ailleurs fait comprendre ; quand on tue une personne, elle n’est pas la seule victime, c’est à toute sa famille qu’on arrache la vie.
Les mots ne sauraient décrire les émotions par lesquelles je suis passée en lisant ce livre toutefois ce qui a capté mon attention, c’est qu’à la fin de ses jours, l’homme est souvent plus attaché à la vie.
Carlile Perrin / www.carlileperrin.com